" Sur le mur d'un temple, un poète voulu écrire sur la perte. 

Il écrit trois mots qu'ensuite il raya, car on ne peut pas dire la perte, on peut seulement la ressentir.

Les sentiments se meurent en une longue agonie, le cœur perd une de ses espérances, comme l'arbre ses feuilles.

Jusqu'à ce qu'un jour il n'y en est plus, plus d'espoirs. Il ne reste plus rien. 

Elle maquille son visage pour le dissimuler, ses yeux sont un puit sans fond.

Elle ne doit rien désirer, elle ne doit rien ressentir, c'est l'artiste d'un monde qui n'existe pas. Elle danse, elle chante, mais elle n'éprouve rien. Elle fait partie d'un univers de légende, un univers de secret. " 

(Mémoire d'une Geisha)